La femme sans visage
LA FEMME SANS VISAGE (éd. Cairn)
A paraître le 15 mai 2023
ISBN 9791070062302. Pages 376. Format 12 x 18
La FEMME SANS VISAGE : Depuis toujours jusqu’à aujourd’hui, en plein Bordeaux, la jeunesse éternelle est une obsession. Et si une statue antique pouvait avoir une influence funeste sur un esprit dérangé ? Dominique Faget nous entraine au cœur d’une enquête exigeante où se mêle folie et mythologie antique. Un thriller déroutant sur le pouvoir de la fascination, la dysmorphie mais aussi sur la désillusion et la vanité de l’existence.
4e de couverture :
Quel lien entre deux événements historiques : la colonisation grecque de la Libye et 26 siècles plus tard, le casse infructueux de la Banque nationale de commerce de Benghazi ?
Un djihadiste libyen déterminé à commettre un attentat sanglant à Bordeaux. Un antiquaire de renom égorgé en centre ville. Des assassinats monstrueux de jeunes femmes retrouvées avec le visage entièrement écorché. Un chirurgien esthétique réputé, sollicité par des patientes obsédées par la beauté absolue.
Les carnets de voyage d’une Lady aventurière en pleine rébellion dans la Cyrénaïque des années 30. Une statuette antique d’une femme mystérieuse au visage voilé avec des inscriptions énigmatiques.
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AVIS SUR LA FEMME SANS VISAGE
DES NOURRITURES LIVRESQUES
Merci à Philippe Brient
https://www.babelio.com/livres/Faget-La-femme-sans-visage/1524922/critiques/3549972
« Époustouflant, fabuleux, une pure merveille. C’est pour ce genre de littérature que j’ai la passion de la lecture, ces moments sont rarissimes alors quand ils arrivent comme ça, ce n’est que du bonheur. La plume de l’auteure fait ressentir la beauté des lieux, leurs parfums, leurs couleurs. Elle m’a permis de m’évader, de partir en voyage, respirer une atmosphère différente. Celle de l’ancienne Libye, vers 500 avant JC, où les Temehous nous accueillent à bras ouverts, celle de la Libye du début du 20ᵉ siècle, puis en 2011, et Bordeaux de nos jours. Gardez quand même à l’esprit que ce roman est aussi un thriller, car ce qui va se passer à Bordeaux est digne du genre. C’est ce mélange de roman historique et de thriller, qui va, je l’espère, vous faire passer des nuits blanches, puisque vous voudrez simplement continuer de tourner les pages. Chaque chapitre est désigné par un lieu et l’année, ce qui permet de ne pas se perdre ni dans le temps ni dans l’espace, le récit étant écrit en flashback. Destins croisés d’hommes et de femmes avec en fil d’Ariane une tête sculptée dans le marbre et une plante à la vertu miraculeuse, le silphium. Ce roman est magnifiquement écrit, l’écriture est fluide, ce malgré la complexité historique, poétique, sans temps mort, pour au final une belle émotion. »
COLLECTIF POLAR (La femme sans visage)
(Merci Daniele Ortega Chevallier) 
« Nous avons entre les mains un roman d’aventures qui se déroule sur trois époques avec un sujet transversal : la quête de la jeunesse, de la beauté. Cependant c’est une énorme fresque historique que nous dépeint Dominique Faget.
Chassée de Théra par le volcan puis ayant consulté les oracles à Delphes en 630 avant JC, une petite communauté va s’échouer en Libye. Elle aura à s’imposer face au peuple qui les a précédés, eux aussi immigrés. La richesse leur sera offerte pas la nature : une plante, aux vertus encore reconnues de nos jours. La beauté et la jeunesse seront sources d’inspiration pour les artistes. Puis des fouilles, dans les années 1920 feront de cette terre un enjeu de richesse et de pouvoir pour les « collectionneurs » pas toujours bien intentionnés. Enfin, ce roman vire au thriller à l’époque actuelle, où l’argent a pris le dessus sur l’art et que les trafics peuvent ainsi financer le banditisme et les attentats fanatiques. Et ceci sans parler de la quête de l’éternelle jeunesse, comme pour Faust, au prix de toutes les compromissions.
Cette fresque, sur 26 siècles et 376 pages, très documentée et exotique, comme tous les romans de Dominique Faget, confirme le goût de l’auteure pour l’histoire ancienne et l’archéologie avec une galerie de personnages attachants ou antipathiques. Ce roman met aussi l’accent sur les difficultés rencontrées de tous temps par les migrants, difficultés de communiquer avec les locaux, difficultés de protéger sa culture en faisant néanmoins des efforts d’intégration, difficultés à parvenir au bout de ses rêves.
J’ai apprécié cette épopée qui nous interpelle.
AVIS SUR BABELIO (La femme sans visage)
(Merci Sonia Robinard, « croqueuse de livres » https://www.instagram.com/p/CtwiSgMKWr8/
Un roman qui nous plonge dans la barbarie humaine dès le prologue…
Une lecture haletante nous attend au tournant…
Écrit par une auteure à la plume tranchante comme un scalpel chirurgical…
Une enquête qui nous fait mal aux tripes…
Mais heureusement, grâce au « flash black », on peut reprendre notre souffle.
Les chapitres sur la colonisation et les carnets de voyage de la jeune aventurière sont juste magnifiques, on plonge délicieusement dans l’histoire avec bonheur et avec quelques angoisses malgré tout…
A chaque fois que je termine un livre de Dominique Faget, le ressenti est le même : bien écrit, bien documenté, un récit qui tient la route… si certains personnages sont récurrents, n’avoir pas lu les livres précédents n’est pas un obstacle… mais bon, se priver du plaisir de les découvrir, serait dommage !
« La marque de fabrique » de l’auteure : le récit se déroule sur plusieurs époques et différents lieux. Pour « la femme sans visage » 700 avant JC en Cyrène cité antique de l’actuelle Libye, en 1929 pour des fouilles archéologiques (même localisation) et de nos jours à Bordeaux ! le fil rouge est la statuette d’une femme au visage dissimulé, qui a voyagé à travers les âges dont la destination finale est la boutique d’un antiquaire bordelais…
Il est question d’immigration, dans l’antiquité et de nos jours… de l’évolution des mentalités ! et puis, il y a ces crimes, ces femmes aux visages écorchés… quel lien y a-t-il avec cette statuette ?
La quatrième de couverture synthétise parfaitement l’intrigue ! un coup de coeur en ce qui me concerne ! avec Dominique Faget on voyage d’un continent à l’autre et dans le temps.
*
Cyrène, Téméhou, nécropole, Grec, Pythie, Khadafi, Libye, printemps arabe, migrants, attentat terroriste, chirurgie esthétique, médecin légiste, folie, banque de commerce et d’industrie de Benghazi, djihadiste, Cyrénaïque, trafic d’antiquités, Vos Hestia.
LA FEMME SANS VISAGE (éditions Cairn)
MYSTERE à Cyrene, ce site archéologique libyen avec sa nécropole comporte des sculptures funéraires troublantes ! Chacune d’entre elles représente la partie supérieure du corps féminin dont le visage est bizarrement caché sous un voile ou aprosope (absent). Il n’en fallait pas plus pour que je recherche une explication logique à ce mystère !
LA FEMME SANS VISAGE (éditions Cairn)
Dans ce roman dont une partie de l’action se passe à Bordeaux, je reprends les mêmes enquêteurs que ceux de de La crypte du Diable, à savoir :
Le capitaine Matthieu Lambert et le lieutenant Camil Jebali ainsi que
les docteurs Lee May Cheung et Julien Sanchez.
LA FEMME SANS VISAGE (éditions Cairn)
LES LADIES EXPLORATRICES. Au XIX et XX éme siècles, des femmes de la haute société ont cherché à sortir de leur condition toute tracée d’épouse. Elles se lancèrent dans l’exploration de terres inconnues. Elles furent exploratrices aventurières et parfois espionnes.
Pour mon personnage de Pegotty Fenella Drumond, je me suis inspirée d’elles et notamment de Gertrud Bel.
LA FEMME SANS VISAGE (éditions Cairn)
Malgré des coûts exorbitants, certaines femmes sont prêtes à tout pour garder la JEUNESSE ETERNELLE allant jusqu’à développer une obsession diabolique…
LA FEMME SANS VISAGE (éditions Cairn)
En pleine révolution libyenne, le mystère du casse de la banque nationale de Commerce et d’industrie de Benghazi interpelle. Aucun coffre n’a été fracturé ! il a fallu plusieurs semaines pour qu’enfin on comprenne…